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1. |
21°28'S167°51'E
04:21
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Mon île au bout du monde
S'efface au fil des mois
Pourtant la terre est ronde
Et je rame tout droit...
Aucun astrolabe
Aucun loup de mer
N'a trouvé la passe
Dans la barrière.
Saoulée déboussolée
J'attends le vent
Joue aux dés pour tuer le temps.
Roulée j'ai dérivé
Le monde est si grand
Si loin ce que j'attends.
Ma main ne te retient
Plus que du bout des doigts
Pourtant, je me souviens,
Je n'aimais que toi.
Aucun feu de détresse
Aucun feu de joie
N'a brûlé la mèche
De mon cœur froid.
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2. |
Y'a des jours
03:27
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Y'a des jours où mon cœur sue l'amour
Pour Dr Jekyll, Mister Hyde,
Tous les marlous les loufiats,
Les beaux losers, winners d'occase.
Je laisse aux mécréants la fin des éléphants.
Tu croyais quoi ? On est tout ça
Ni loup ni chien, seulement humains.
Tu voulais quoi ? C'est toujours ça
Ni tout ni rien, hier comme demain.
Y'a des jours où tout me fout le dégoût
Les galériens cannibales,
Tous les poux du capital,
Tueurs mondains, sauveurs sauvages.
J'me fous des éléphants et de leurs 2 continents.
Tu croyais quoi ? On n'est que ça
Ni loup ni chien, bêtement humains.
Tu voulais quoi ? C'est toujours ça
Ni tout ni rien, hier comme demain.
Y'a des jours où je rêve de bistouri
Me payer une lobotomie
Pour que planent les éléphants
Les jours avec et les jours sans.
J'avale mon venin, laisse à d'autres le soin d'être sain.
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3. |
Lonely Game
03:49
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J'ai plus vraiment le temps de penser, je suis surbookée,
Toutes ces canettes à vider, ces pétards à charger,
Des tas de pilules à gober, des feux à griller,
Ma Magic Team de roulette russe, mon atelier déprime...
J'suis quand même organisée dans mon binz binz binz.
Faut ça pour avaler tout ce qu'on voudrait cracher,
Serrer les poings, s'inventer des combats gagnés,
Un monde où la balance penche du bon côté...
Pas facile, d'où le style désabusé.
Mais dis-moi qui dit mieux quand les jeux sont faits ?
Waking up, feeling low,
Playing chess with a shadow,
Life is a lonely game.
Waiting for death in a row,
Adding friends I'll never know,
Life is a lonely game.
Faut être à l'ouest, flingué du cerveau,
Mutant, super-héros, malin comme un veau
Pour rester indemne quand les fous se déchainent.
Les moutons fiers de bêler, les cons décomplexés
Ont le don de changer l'immonde en sacré.
Il faudrait nettoyer mais par où commencer ?
Ma pomme à flamber ou le monde à cramer ?
Être ou ne pas être con, question subsidiaire...
J'évite de me la poser, j'ai pas que ça à gérer.
C'est tout un art, tu sais, de savoir s'oublier.
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4. |
Big Bang
03:44
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J'ai dans les veines et dans les nerfs
Une arme thermonucléaire.
Un coup bas et c'est l'enfer,
Un coup de sang et c'est la guerre.
C'est la fission d'un atome, la fin sans ultimatum.
N'oublie pas, j'ai dans la tête un genre de bombinette.
J'ai l'air gentil, je dis merci puis je disjoncte.
Il faut être zen mais dans mon ADN
Se love la haine.
Cadenassée, civilisée, la zone est sécurisée.
Ailes en plomb, cœur blindé, sous pression
Mais pas de réaction.
Mais la fission d'un atome suffit à changer la donne...
Souviens toi qu'il est des chaînes solubles à la haine.
Sur ma planète on se respecte un doigt sur la gâchette.
On se blesse, on se caresse, toujours tenus en laisse.
Mais si la rage nous dévore n'attends pas d'ultimatum,
N'oublie pas que dans nos cœurs bouillonne un réacteur.
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5. |
Che Belouga
03:09
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Quand tu déballes ton blues à 2 balles,
Tes douleurs en couleurs, tes odes à ton malheur
Moi je n'ai qu'une envie : te pourrir la vie,
Te jeter d'un pont, te briser pour de bon
T'offrir enfin pour 3 fois rien
Une vraie vie de chien.
A deux pas de nos palais
Survivre est la loi.
Tous les hommes pourraient hurler
Toi tu n'entends pas.
Dans ton sofa tu aimes parler de toi.
Tes hauts tes bas, tes misères d'esthète amer...
Tes rébellions pépères, cosy galères
Va les balancer sur un plateau télé...
Où tu voudras mais oublie-moi,
Ça ne m'intéresse pas
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6. |
Rois de la Lune
03:57
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Il fut un temps où Marilyn
Aimait Pompompidou Mister President.
Louis Amstrong King of the Moon
Trompettait sur la lune, elle lui ressemble encore.
Mao était Cheshire Cat, le Shah d'Iran siamois,
Amin Dada ogre et pacha.
Les beaux rockers morts de jeunesse,
Les nazis laids au soleil de mort naturelle.
Nous on savait être éternels
Il suffisait de croire encore au Père Noël.
Les brigades étaient rouges, les pull overs aussi,
Les écoles étaient grises, l'été infini.
C'était pas mieux avant mais nos yeux étaient plus grands,
Avant c'était pas mieux mais le monde était moins vieux
Lourd et sans mystères, sourd aux prières.
De l'enfer jusqu'au ciel on faisait des marelles,
On pouvait tout tenter si on savait compter
Les oiseaux qui passaient, nos pas sur les pavés
Et des poussières pour avaler l'univers...
Sauteurs de précipices de 6 en 6
Sauveurs de planètes de 7 en 7.
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7. |
Uniques
04:52
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Si tu me suis aurons-nous l'art et la manière ?
Lucides et transis, jamais soumis jamais amers.
Au cœur de la nuit saurons-nous sonder les déserts,
Y trouver la lumière ?
Restons modestes, uniques et rien
Infimes et fiers, précieux grains de poussière.
Rouler au gré des marées, toujours naufragé.
Creuser son trou de ses doigts comme malgré soi.
Se poser ou se chercher ici ou là
A-t-on vraiment le choix ?
Si je te suis saurons-nous voler à l'envers ?
Sourds au mépris se saouler d'éphémère,
Ne plus toucher terre.
Restons modestes, uniques et rien
Infimes et fiers, précieux grains de poussière,
Grains de poussière ballottés dans l'air.
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8. |
La Rua Madureira
04:08
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9. |
Le fugitif
03:56
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Te souviens tu de la lumière
Quand on vivait comme au jardin d'Eden ?
Pas un jour sans semer
Assez d'amour pour tout supporter.
Serrés au bord de la nacelle
On voyait bien que le monde est cruel
Mais on savait trouver
Des îles en fleurs cachées dans les marais.
Le jour est là, quitte mes bras
Ne crains pas d'aller où tu voudras.
Où tu iras je serai là,
Mon cœur bat au rythme de tes pas.
Demain tu te feras la belle,
Emporteras ce que tu veux de moi.
Telle une sentinelle
Je garderai l'écho du passé.
J'aurais voulu broder tes ailes
Encore un peu, mais le temps te presse.
Tu peux toujours garder
Un bout de fil pour me retrouver.
Tous les chants des sirènes,
Coups de tonnerre, tout l'or du ciel
C'est la vie qui t'appelle
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10. |
Kamikaze
03:53
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Passée ta tenue de combat
Tu cries chacun pour soi.
Tu sais ce que tu ne veux pas,
Quitte à te briser tu ne plieras pas.
Tu dis sans moi les codes & les lois,
Savoir tricher pour ne rien gagner,
Garder la pose même en pleine overdose,
Cap sur le futur en rasant les murs.
Tel est ce monde mais c'est le tien
Sous les pavés la plage n'a pas bougé
Poser des bombes pour la trouver
Ok mais sais-tu qui faire sauter ?
Les fées t'ont menti 100 fois,
Bébé tu gobais leur blabla.
Demain te tendait les bras
Avant que les chiens ne mordent ta main.
Au fond de ton trou, tel Onoda Hiroo,
Tu tires à vue... On ne t'aura plus.
Grandi au sein d'Utopie
Qui a dit "la guerre est finie" ?
Attila seul au combat
Kamikaze au nom de quoi ?
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11. |
Quand je suis née
04:11
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Quand je suis née je ne savais pas parler
Mes rêves étaient trop grands, je n'avais pas le temps.
Qui aurait pu me dire, personne ne voulait,
"C'est pas ce que tu crois..."
J'ai entendu des sons, des mots que je ne connaissais pas
C'est difficile à croire même les pierres ont une histoire.
Je cours après un rêve, assoiffée d'univers
Mais qu'y a-t-il à faire ?
Je regarde en avant, je regarde en arrière,
Plus rien pour me satisfaire.
Souviens-toi des rêves qu'on touchait du doigt
Et dis-moi si la vie ressemble à ça...
Quand je suis née je n'savais pas parler
Mes rêves étaient trop grands, je n'avais pas le temps.
Aujourd'hui je ne sais pas ce qui me retient là
Ce n'est pas le vertige j'ai bien les pieds sur terre...
On a de nouvelles cages et même de nouveaux nuages
Toujours plus haut.
Et même quand on se donne jamais on ne s'abandonne
Souviens-toi des rêves qu'on touchait du doigt
Et dis-moi si la vie ressemble à ça
Dis-moi si tu voulais ça...
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12. |
Valparaiso
04:58
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Je garde un vieux plan de la Nouvelle Orléans
Y rêver comme avant, un jour dans une autre vie.
Des boussoles dans des valises, des voiles dans la naphtaline,
Des vues sous marines des cases de Micronésie.
Nous irons à Valparaiso
Où d'autres ont laissé leur peau
Nous irons brûler nos os
Aussi loin que les oiseaux
Aussi haut même s'il faut tomber de haut.
Si je reste à quai tu peux tout emporter
La mer de Corail, l'éclat des heures boréales.
N'oublie pas le temps qui tisse comme une invisible nasse
Pris comme un poisson, fini, tu perds l'horizon.
Je garde un vieux plan de l'Ile aux Eléphants,
Y finir doucement sombrer et toucher le fond.
Voir les trésors des abysses, les fleurs de l'apocalypse,
N'entendre à la fin plus rien, rien qu'une chanson.
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13. |
Survivants
04:27
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Tu es né de la collision de millions de rescapés.
Tous tes aïeux, sans exception, ont résisté
A l'âge de pierre, toutes les guerres,
Aux coups durs aux coups bas,
D'hécatombe en fin du monde,
De peste en choléra.
Tu sauras quoi faire de tout ça
Tu auras la vie devant toi
N'oublie pas quand tu te perdras
Sous tes pas la terre tournera
Sous ta peau naissent et se défont des vies par milliers.
Tous tes atomes ont le don de tout créer...
Les pierres de lune, l'eau de pluie,
Des dunes aux fils de soie,
Les météores, l'air et l'or,
Du fer au sang qui bat.
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14. |
Streaming and Download help
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